D'une seigneurie à l'autre, La Beaucassière, 2002

Au XVIIe siècle, alors que la population du Canada était encore clairsemée, les habitants ne craignaient pas de passer d'une seigneurie à une autre pour faire l'acquisition d'une terre, travailler et avoir des enfants.  Partis d'une ville ou d'un village français, ils débarquaient à Québec, mais généralement pas pour y rester.

Bon nombre gagnaient rapidement une seigneurie voisine et lorsque la situation leur semblait favorable, ils pliaient volontiers bagage pour aller s'établir ailleurs.  On a dit d'eux qu'ils avaient la bougeotte et que les distances ne les effrayaient pas.  Leurs descendants ont suivi leur exemple.

Dans le présent ouvrage, il est question en particulier de deux familles qui connurent cette sorte de déplacement d'une seigneurie à l'autre.  La première était originaire de Montreuil-sous-Bois, dans la banlieue parisienne, la seconde du Ponthaut, en Bretagne.  Après Québec, les seigneuries de Guadarville, de Saint-François, des Aulnaies et de Port-Joly conservent le souvenir de ces deux familles qui ne craignèrent pas de sortir des sentiers battus.

 

 

 

 

            

 

 

 

 

 

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